Dans le vieux centre, les touristes sont de la partie, qu'ils soient allemands, hollandais, américains ou russes. On les reconnaît à leur attitude béate et à l'appareil en bandoulière. A part eux, les Lettons se déplacent beaucoup à pied - la ville n'étant pas si grande - chargés de sac de courses. Le plus typique sont les vieilles russes sortant du marché, vêtues d'une blouse et d'un fichu aux couleurs passées et portant un cabas d'un autre temps. Les clichés de l'ère soviétique sont nombreux mais dans les rues de Vecriga (le vieux Riga), ce ne sont pas les bâtiments massifs et gris qui ornent les rues.
Place aux façades restaurées et fleuries ! Couleurs pimpantes allant du rose bonbon au vert pâle, on se croirait dans un décor de film. La balade est agréable, dans les rues de Riga, on trouve un arbre de Noël géant mais aussi des kiosques vendant pêle-mêle hot-dog, journaux ou cigarettes. Au détour d'une rue, je croise un peintre armé de ses toiles et pinceaux. 15h, la chaleur est écrasante et le pauvre malheureux a trouvé refuge dans l'église voisine, au frais. D'autres profitent du soleil pour siester près du canal. Le monument de la Liberté s'impose majestueusement sur une place, tandis que de l'église du Dôme, on peut observer le plus grand orgue d'Europe.
L'air est moite, la chaleur rend las, et ce n'est que vers 10h du soir que l'air redevient respirable. La ville revit. Dans les rues de Riga, le soir, ce sont les mendiants qui cherchent un lieu pour dormir - aujourd'hui, ce sera l'abri bus - les amoureux qui se promènent le long du fleuve et les chanteurs de variété qui divertissent les clients d'un restaurant.
Je m'enfonce dans l'autre centre de Riga, celui des riches et non des touristes. Entre les deux, des bâtiments désossés et décrépis. Le décor est essentiel : plus de maisons léchées ni de poubelles tous les 50 mètres mais des pelouses vertes et des maisons en bois traditionnelles. Au milieu de nulle part, des arrêts de bus. Rien n'est loin, tout semble perdu. Canettes de bière abandonnées, tournage de publicité, marchands de glace, statue vivante ou musiciens, les rues fourmillent d'attractions.
C'est lors de ma promenade dans le quartier de Bolderaja, majoritairement russophone, que les rencontres ont été les plus fortes. Ex-cité soviétique, c'est gris, moche, vieux décati. Le soleil perce doucement sur ce mélange de décadence et de modernité. Trois vieilles vendent des fleurs, je les prends en photo et quelle extase quand elles se voient sur le petit écran : spasiva, spasiva. Pour une fois je comprends, la langue reste tout de même une barrière.
Quelques photos.
Place aux façades restaurées et fleuries ! Couleurs pimpantes allant du rose bonbon au vert pâle, on se croirait dans un décor de film. La balade est agréable, dans les rues de Riga, on trouve un arbre de Noël géant mais aussi des kiosques vendant pêle-mêle hot-dog, journaux ou cigarettes. Au détour d'une rue, je croise un peintre armé de ses toiles et pinceaux. 15h, la chaleur est écrasante et le pauvre malheureux a trouvé refuge dans l'église voisine, au frais. D'autres profitent du soleil pour siester près du canal. Le monument de la Liberté s'impose majestueusement sur une place, tandis que de l'église du Dôme, on peut observer le plus grand orgue d'Europe.
L'air est moite, la chaleur rend las, et ce n'est que vers 10h du soir que l'air redevient respirable. La ville revit. Dans les rues de Riga, le soir, ce sont les mendiants qui cherchent un lieu pour dormir - aujourd'hui, ce sera l'abri bus - les amoureux qui se promènent le long du fleuve et les chanteurs de variété qui divertissent les clients d'un restaurant.
Je m'enfonce dans l'autre centre de Riga, celui des riches et non des touristes. Entre les deux, des bâtiments désossés et décrépis. Le décor est essentiel : plus de maisons léchées ni de poubelles tous les 50 mètres mais des pelouses vertes et des maisons en bois traditionnelles. Au milieu de nulle part, des arrêts de bus. Rien n'est loin, tout semble perdu. Canettes de bière abandonnées, tournage de publicité, marchands de glace, statue vivante ou musiciens, les rues fourmillent d'attractions.
C'est lors de ma promenade dans le quartier de Bolderaja, majoritairement russophone, que les rencontres ont été les plus fortes. Ex-cité soviétique, c'est gris, moche, vieux décati. Le soleil perce doucement sur ce mélange de décadence et de modernité. Trois vieilles vendent des fleurs, je les prends en photo et quelle extase quand elles se voient sur le petit écran : spasiva, spasiva. Pour une fois je comprends, la langue reste tout de même une barrière.
Quelques photos.