Devant l'office de tourisme très moderne, nous nous retrouvons et après les présentations d'usage, direction le port de Ventspils, le plus grand de Lettonie. Depuis toujours, il a occupé une position stratégique dans le commerce en Europe du Nord.
Dès le 12e siècle, l'endroit, épargné par les glaces l'hiver, attire les Cours et du 13e siècle au 16e siècle, il est aux mains des marchands de la puissante ligue Hanséatique. Un commerce fleurissant s'installe. Les soviétiques l'ont bien compris et Ventspils devient une zone industrielle et pétrolière.
Certes, ces images sont rebutantes et froides mais nous sommes loin des clichés de tours grises et des cargos fumants. Ventspils a gardé son identité et son attrait bucolique.
Sur la jetée, le long des docks, un parterre de fleurs s'impose sur 1,5 km. Installé pour quelques jours, il a permis de battre le record du monde de la plus grande allée fleurie du monde. Ventspils est maintenant dans le Guiness.
Au loin, le château livonien se détache. Je m'attendais à une bâtisse moyen-âgeuse imposante, flanquée de tours et de mâchicoulis. Ce serait plutôt l'inverse : l'édifice est jaune et d'apparence moderne. Il renferme un petit musée auquel on accède par le biais d'escaliers en bois bien cirés. L'ensemble n'est pas très authentique et les sculptures de vaches qui parsèment la ville m'intéressent beaucoup plus.
Depuis 2002, Ventspils bénéficie du haut patronage pour l'Art International. Il s'agit d'un projet de valorisation artistique et urbaine d'un créateur contemporain. La ville accueille sept des vingt-six sculptures d'Andris Vitolins. Sur le port, assise sur un banc, près de la grève ou encore trônant sur une place, les vaches font leur effet et les quelques touristes se font allègrement prendre en photo devant.
Après cette pause artistique, nos pas nous mènent vers Ostgals, le vieux quartier de la ville, près de la plage. Les pins, les maisons en bois et l'air d'un autre temps sont au rendez-vous. Dans cette ambiance paisible, nous rejoignons la plage, cachée derrière une dune.
L'endroit est le repère des cerfs-volants , des enfants jouant au bord de l'eau et des parents les surveillant au loin. Le vent souffle, l'orage se prépare mais la plage de Ventspils a un attrait particulier. Sable fin, grève ornée de graffiti marins, eau tiède, seuls quelques degrés de plus manquent au tableau pour rendre la plage paradisiaque. Mais l'essentiel est là : le bonheur a l'état simple.
Album photo
Dès le 12e siècle, l'endroit, épargné par les glaces l'hiver, attire les Cours et du 13e siècle au 16e siècle, il est aux mains des marchands de la puissante ligue Hanséatique. Un commerce fleurissant s'installe. Les soviétiques l'ont bien compris et Ventspils devient une zone industrielle et pétrolière.
Certes, ces images sont rebutantes et froides mais nous sommes loin des clichés de tours grises et des cargos fumants. Ventspils a gardé son identité et son attrait bucolique.
Sur la jetée, le long des docks, un parterre de fleurs s'impose sur 1,5 km. Installé pour quelques jours, il a permis de battre le record du monde de la plus grande allée fleurie du monde. Ventspils est maintenant dans le Guiness.
Au loin, le château livonien se détache. Je m'attendais à une bâtisse moyen-âgeuse imposante, flanquée de tours et de mâchicoulis. Ce serait plutôt l'inverse : l'édifice est jaune et d'apparence moderne. Il renferme un petit musée auquel on accède par le biais d'escaliers en bois bien cirés. L'ensemble n'est pas très authentique et les sculptures de vaches qui parsèment la ville m'intéressent beaucoup plus.
Depuis 2002, Ventspils bénéficie du haut patronage pour l'Art International. Il s'agit d'un projet de valorisation artistique et urbaine d'un créateur contemporain. La ville accueille sept des vingt-six sculptures d'Andris Vitolins. Sur le port, assise sur un banc, près de la grève ou encore trônant sur une place, les vaches font leur effet et les quelques touristes se font allègrement prendre en photo devant.
Après cette pause artistique, nos pas nous mènent vers Ostgals, le vieux quartier de la ville, près de la plage. Les pins, les maisons en bois et l'air d'un autre temps sont au rendez-vous. Dans cette ambiance paisible, nous rejoignons la plage, cachée derrière une dune.
L'endroit est le repère des cerfs-volants , des enfants jouant au bord de l'eau et des parents les surveillant au loin. Le vent souffle, l'orage se prépare mais la plage de Ventspils a un attrait particulier. Sable fin, grève ornée de graffiti marins, eau tiède, seuls quelques degrés de plus manquent au tableau pour rendre la plage paradisiaque. Mais l'essentiel est là : le bonheur a l'état simple.
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