Il est impressionnant de voir à quel point un endroit peut autant vous attirer. Ce ne sont que quelques lignes dans le guide qui me convainquent d'aller jusqu'au cap. Lande désolée et chargée d'histoire, Kolka répond à mes envies de liberté et de tranquillité.
A contrario des autres villes traversées, je savais que les rencontres seraient rares mais la nature et la beauté omniprésente du lieu remplacent toute distraction humaine.
Le bout de la Lettonie s'étale majestueusement à mes pieds. Au loin, l'île de Saameraa se détache. L'Estonie n'est pas loin mais reste cachée.
Pour arriver au cap, je marche une vingtaine de minutes le long de la plage. Le camping sommaire - un champ d'herbe verte et un robinet - est situé du côté du golfe de Riga et non sur la mer Baltique. Je m'attends à rien et pourtant j'imagine déjà tout.
Le cap est le point de jonction entre le golfe et la mer. Depuis la nuit des temps, ce lieu stratégique de commerce est aux mains de la marine marchande la plus puissante. Livoniens, puis Allemands, Suédois et enfin Soviétiques se le sont arraché. En s'ouvrant vers la mer du Nord, il permet aux eaux lettones de se rencontrer et est également le lieu de nombreux naufrages.
Les eaux sont dangereuses, le vent est puissant et seul son souffle nous rappelle l'existence de la vie. Au Cap Kolka, ce ne sont que pins et dunes de sable s'allongeant dans l'onde bleue grise. Je suis simplement subjuguée par la beauté des lieux.
Après l'orage, le ciel est zébré de nuages que le coucher du soleil rend orangés. Zone militaire jusque dans les années 90 et donc interdite aux civils, elle a aujourd'hui retrouvé sa fonction première : être un havre de paix.
Dans la simplicité des gestes, je m'assois sur un tronc d'arbre et savoure le temps qui passe. Le Cap Kolka appelle à la réflexion, c'est un endroit somptueux et unique en son genre. Seuls les plus téméraires s'y rendent avec force et conviction que le détour mérite son chemin. La beauté et l'essence pure de la nature se révèlent dans tout leur splendeur.
Le cap Kolka restera un moment fort de cette épopée lettone.
A contrario des autres villes traversées, je savais que les rencontres seraient rares mais la nature et la beauté omniprésente du lieu remplacent toute distraction humaine.
Le bout de la Lettonie s'étale majestueusement à mes pieds. Au loin, l'île de Saameraa se détache. L'Estonie n'est pas loin mais reste cachée.
Pour arriver au cap, je marche une vingtaine de minutes le long de la plage. Le camping sommaire - un champ d'herbe verte et un robinet - est situé du côté du golfe de Riga et non sur la mer Baltique. Je m'attends à rien et pourtant j'imagine déjà tout.
Le cap est le point de jonction entre le golfe et la mer. Depuis la nuit des temps, ce lieu stratégique de commerce est aux mains de la marine marchande la plus puissante. Livoniens, puis Allemands, Suédois et enfin Soviétiques se le sont arraché. En s'ouvrant vers la mer du Nord, il permet aux eaux lettones de se rencontrer et est également le lieu de nombreux naufrages.
Les eaux sont dangereuses, le vent est puissant et seul son souffle nous rappelle l'existence de la vie. Au Cap Kolka, ce ne sont que pins et dunes de sable s'allongeant dans l'onde bleue grise. Je suis simplement subjuguée par la beauté des lieux.
Après l'orage, le ciel est zébré de nuages que le coucher du soleil rend orangés. Zone militaire jusque dans les années 90 et donc interdite aux civils, elle a aujourd'hui retrouvé sa fonction première : être un havre de paix.
Dans la simplicité des gestes, je m'assois sur un tronc d'arbre et savoure le temps qui passe. Le Cap Kolka appelle à la réflexion, c'est un endroit somptueux et unique en son genre. Seuls les plus téméraires s'y rendent avec force et conviction que le détour mérite son chemin. La beauté et l'essence pure de la nature se révèlent dans tout leur splendeur.
Le cap Kolka restera un moment fort de cette épopée lettone.