Le sauna est une pratique courante dans les pays nordiques et les plus chanceux en ont un chez eux. Prisé pour les longues soirées hivernales comme en été, le sauna est un lieu de discussion, de relaxation et d'affaires. En effet, il n'est pas rare d'être invité au sauna avant de signer un contrat. D'égal à égal, les discussions vont bon train.
Communément appelé pirts en letton, le sauna exige une bonne préparation. La pièce est chauffée entre 70° et 90°C grâce à un poêle à bois. Deux heures sont au minimum nécessaires pour atteindre la température idéale. Une fois chauffé, le sauna est prêt pour recevoir ses adaptes.
En tenue d'Eve et munie d'un calot de feutre - pour que la tête ne chauffe pas - je rentre dans l'étuve. La chaleur sèche est saisissante et au bout de quelques minutes, je ruisselle de sueur. Mais cette chaleur est agréable, les pores s'ouvrent, la peau respire, les voies respiratoires se dégagent. La famille au grand complet me rejoint et les discussions vont bon train.
Au bout d'une dizaine de minutes, il fait trop chaud, je sors respirer un peu. Maintenant, je comprends mieux la manie d'aller se rouler dans la neige ou de plonger dans un lac glacé. Malheureusement, ces possibilités ne s'offrent pas à moi et sous le ciel étoilé, je me rafraîchis au jet d'eau.
La deuxième session est différente : pour faire monter la température de quelques degrés pendant quelques secondes, on verse de l'eau sur des pierres fumantes. Instantanément, elle se transforme en vapeur brûlante et le changement de température se fait largement sentir, notamment au niveau de la respiration. Elisa, neuf ans, a trouvé le bon remède : s'asseoir dans une bassine d'eau !
Après cette mise en bouche et quelques rafraîchissements complémentaires, je découvre une tradition liée au sauna : le fouettage avec des branches de bouleau séchées. Je me couche sur le ventre et Ediite secoue les branches mouillées sur mon dos. Comme pour les bains turcs, c'est froid, puis tiède, chaud puis de nouveau froid. La chaleur commence à devenir insupportable. Je ressors hébétée de la séance, dans un état second, titubant presque. Même l'eau froide n'abaisse pas la température de mon corps et je me vois pour la première fois, fumer littéralement de vapeur !
Ce n'est qu'après de longues minutes que je reprends conscience et je me sens fatiguée : un comble quand on vient de passer une heure assis ! Après un casse-croûte letton, une bonne sieste m'attend pour conclure cette expérience typiquement nordique.
Communément appelé pirts en letton, le sauna exige une bonne préparation. La pièce est chauffée entre 70° et 90°C grâce à un poêle à bois. Deux heures sont au minimum nécessaires pour atteindre la température idéale. Une fois chauffé, le sauna est prêt pour recevoir ses adaptes.
En tenue d'Eve et munie d'un calot de feutre - pour que la tête ne chauffe pas - je rentre dans l'étuve. La chaleur sèche est saisissante et au bout de quelques minutes, je ruisselle de sueur. Mais cette chaleur est agréable, les pores s'ouvrent, la peau respire, les voies respiratoires se dégagent. La famille au grand complet me rejoint et les discussions vont bon train.
Au bout d'une dizaine de minutes, il fait trop chaud, je sors respirer un peu. Maintenant, je comprends mieux la manie d'aller se rouler dans la neige ou de plonger dans un lac glacé. Malheureusement, ces possibilités ne s'offrent pas à moi et sous le ciel étoilé, je me rafraîchis au jet d'eau.
La deuxième session est différente : pour faire monter la température de quelques degrés pendant quelques secondes, on verse de l'eau sur des pierres fumantes. Instantanément, elle se transforme en vapeur brûlante et le changement de température se fait largement sentir, notamment au niveau de la respiration. Elisa, neuf ans, a trouvé le bon remède : s'asseoir dans une bassine d'eau !
Après cette mise en bouche et quelques rafraîchissements complémentaires, je découvre une tradition liée au sauna : le fouettage avec des branches de bouleau séchées. Je me couche sur le ventre et Ediite secoue les branches mouillées sur mon dos. Comme pour les bains turcs, c'est froid, puis tiède, chaud puis de nouveau froid. La chaleur commence à devenir insupportable. Je ressors hébétée de la séance, dans un état second, titubant presque. Même l'eau froide n'abaisse pas la température de mon corps et je me vois pour la première fois, fumer littéralement de vapeur !
Ce n'est qu'après de longues minutes que je reprends conscience et je me sens fatiguée : un comble quand on vient de passer une heure assis ! Après un casse-croûte letton, une bonne sieste m'attend pour conclure cette expérience typiquement nordique.