Dans chaque ville traversée, je me rendais un peu plus compte de la diversité de la population. "Mon grand père est polonais", "ma mère est née en Union Soviétique", "j'ai la nationalité lettone et mes parents la russe"… Autant de situations qui rendent les rencontres riches de discussions et de comparaisons.
Aujourd'hui, les Lettons essayent de plus en plus de faire valoir leur identité et leur culture, de se différencier des russes notamment auprès des étrangers. La Lettonie, ce n'est pas la Russie. Certes, ils ont des influences mais la langue, les traditions, la culture sont différentes. Des mesures sont prises par le gouvernement pour préserver la langue par exemple ou les minorités tels que les Lives.
Pendant l'occupation soviétique, le riche folklore letton a été mis entre parenthèses. L'objectif de Moscou : unifier la culture des nations soviétiques. Pour fuir ces contraintes, des Lettons ont émigré vers les pays anglophones créant une nouvelle diaspora. Depuis 2004, les flux migratoires s'intensifient notamment auprès des jeunes qui recherchent de meilleures conditions de vie et des salaires plus élevés. L'été, ils rentrent au pays.
Sans pour autant oublier d'où ils viennent et fiers de leur identité, les émigrés savent que c'est une manière de valoriser leur pays à l'étranger, de susciter la curiosité des autres européens. La communauté lettone à l'étranger représente environ 250 000 personnes. Au moins la moitié des jeunes que j'ai rencontrée, a passé plusieurs mois à l'étranger pour travailler ou parfaire leur anglais. D'autres étaient plus critiques : ils partaient parce que l'organisation du pays ne leur plaisait pas. Ce dernier constat me fait penser à une question : si les Lettons émigrent, comment vont-ils construire leur pays ?
Aujourd'hui, les Lettons essayent de plus en plus de faire valoir leur identité et leur culture, de se différencier des russes notamment auprès des étrangers. La Lettonie, ce n'est pas la Russie. Certes, ils ont des influences mais la langue, les traditions, la culture sont différentes. Des mesures sont prises par le gouvernement pour préserver la langue par exemple ou les minorités tels que les Lives.
Pendant l'occupation soviétique, le riche folklore letton a été mis entre parenthèses. L'objectif de Moscou : unifier la culture des nations soviétiques. Pour fuir ces contraintes, des Lettons ont émigré vers les pays anglophones créant une nouvelle diaspora. Depuis 2004, les flux migratoires s'intensifient notamment auprès des jeunes qui recherchent de meilleures conditions de vie et des salaires plus élevés. L'été, ils rentrent au pays.
Sans pour autant oublier d'où ils viennent et fiers de leur identité, les émigrés savent que c'est une manière de valoriser leur pays à l'étranger, de susciter la curiosité des autres européens. La communauté lettone à l'étranger représente environ 250 000 personnes. Au moins la moitié des jeunes que j'ai rencontrée, a passé plusieurs mois à l'étranger pour travailler ou parfaire leur anglais. D'autres étaient plus critiques : ils partaient parce que l'organisation du pays ne leur plaisait pas. Ce dernier constat me fait penser à une question : si les Lettons émigrent, comment vont-ils construire leur pays ?