Jérôme Dupouy, journaliste pour Le Courrier des Yvelines m'a sollicité pour une interview. Les rôles se sont inversés : après avoir moi-même interviewé des personnes pour retranscrire leur histoire, voilà qu'il me sollicitait pour raconter la mienne. Pourquoi la Lettonie, quel est le projet, le reportage, est-ce que j'ai eu peur, comment j'ai voyagé... et maintenant, d'autres projets sur l'Europe et les jeunes en vue ? Toutes les réponses dans l'article.

Plus de six mois après la fin du voyage en Lettonie, je me suis plongée dans mes 5h de vidéos pour réaliser un documentaire de 12 min en prenant comme fil conducteur la question de la citoyenneté européenne.

Au terme d'entretiens avec neuf jeunes issus de nationalités différentes et aux parcours divers, mon but était de montrer la Lettonie à travers les yeux de ses habitants et plus particulièrement des jeunes qui sont en train de le construire.

Doutes, craintes, regards vers l'étranger, possibilités, rencontres mais également regards sur eux-mêmes, ils se sont dévoilés devant la caméra.

Je vous avais dit : le voyage ne s'arrête jamais ! Aujourd'hui, l'aventure continue avec la recherche de partenaires médias, le montage du documentaire et la préparation de l'exposition qui aura lieu en janvier 2011.

La fondation iWith.org, partenaire principal du projet, m'a laissé quelques lignes pour m'exprimer sur mon voyage. La suite à découvrir sur leur site Internet : Famille iWith.org, la fondation soutien un projet jeunesse en Lettonie.

Quatre semaines, 28 jours de voyage, de rencontres, de découvertes, d'enrichissement, de contacts. Cinq heures de film, 800 photos,  800 visiteurs uniques depuis juillet, 10 interviews filmées, 56 articles publiés, beaucoup d'encouragements, c'est le bilan numérique de ce voyage. Mais le plus important, est le bilan humain d'une telle aventure.

Dita est une jeune femme de presque trente ans qui a grandi à Liepaja avant de partir à Riga pour ses études en philologie baltique, puis à Moscou, à Gijón en Espagne en tant que volontaire européenne et enfin à Philadelphie aux Etats-Unis. Trois heures autour d'un café sont nécessaires pour qu'elle me raconte son parcours et surtout son regard sur la Lettonie.
 

Le projet est parti de discussions informelles avec de jeunes volontaires loin de leur port d'attache. De Barcelone à Rezekne, deux françaises avides de la même soif de découverte, échangent sur les modes de vie en Lettonie et en Espagne. Ces conversations s'intensifient, trouvent d'autres interlocuteurs et au final, une question revient dans la bouche de chacun : comment se sent-on Européen ?